Réinventer le transport urbain de marchandise !

1.     L’objectif N°1 : limiter son impact environnemental.

Près de 80 % de la population française habite en zone urbaine, dont 50 % dans une aire urbaine de plus de 100 000 habitants.
La logistique urbaine est intrinsèquement liée à la problématique du « dernier kilomètre », qui désigne le dernier segment de la chaîne de distribution des biens et services, celui de la livraison finale. Ce secteur très dynamique, est fortement stimulé par la croissance du commerce en ligne (e-commerce) et la crise sanitaire.
Au total, on estime que le marché de la logistique urbaine pourrait croître de 8 % par an en Europe d’ici 2030.
La forte évolution de cette logistique impacte forcément l’air constatée en ville. Selon des études réalisées à Paris et à Bordeaux, 25 % des émissions de COdans ces villes proviendraient du transport de marchandises.

2. Les leviers pour diminuer cet impact : la mise en place de Zone Faible Emission ?

En décembre 2019, la loi d’Orientation des Mobilités (art. 86), dite loi LOM, a instauré les Zones à Faibles Emissions, en remplacement des Zones à Circulation Restreintes (ZCR), instaurées en 2015 par la Loi pour la Transition Energétique et la Croissance Verte. Ces mesures sont détaillées dans l’article L.2213-4-1 du Code général des Collectivités territorial.

2.1 C’est quoi une Zone à Faibles Emissions ?

Les Zones à Faibles Émissions sont des territoires dans lesquels est instaurée une interdiction d’accès pour certaines catégories de véhicules polluants qui ne répondent pas à certaines normes d’émissions.
Une vignette Crit’Air, apposée au pare-brise, permet de distinguer les véhicules selon leur niveau d’émissions. Les plus polluants ne pourront pas rouler dans la ZFE en permanence ou sur certaines plages horaires.

2.2 La liste des 11 ZFE

4 ZFE sont déjà en place :

  • la Métropole de Lyon ;
  • Grenoble-Alpes-Métropole ;
  • la Ville de Paris ;
  • la Métropole du Grand Paris.

En application du décret publié aujourd’hui, 7 nouvelles ZFE-m devront obligatoirement être mises en place par des métropoles françaises en 2022 (avec un léger retard dû au COVID)

  • Métropole d’Aix-Marseille-Provence ;
  • Métropole Nice-Côte d’Azur ;
  • Métropole Toulon-Provence-Méditerranée ;
  • Toulouse Métropole ;
  • Montpellier-Méditerranée Métropole ;
  • Eurométropole de Strasbourg ;
  • Métropole Rouen-Normandie.

2.3 Et pour la suite

Dans son rapport rendu mi-2020, la Convention Citoyenne pour le Climat a inclus de nombreuses mesures visant à lutter contre la pollution atmosphérique en lien avec les déplacements automobiles. Sur cette base, le gouvernement table sur la création à l’horizon 2025 de 35 zones à faibles émissions supplémentaires, qui prendront place dans l’ensemble des agglomérations comptant au moins 150 000 habitants.

3. Notre solution : Le GNC, la solution alternative à l’essence et au diesel

Le GNC est un carburant alternatif au pétrole. Il présente de nombreux avantages : 80% de CO2 émis en moins, aucune émission de particules fines et très peu d’oxyde d’azote. Son utilisation permet ainsi de diminuer fortement l’impact des transports sur les territoires en réduisant d’autant les émissions de gaz à effet de serre et la pollution locale. Il réduit également la pollution sonore – 50% de décibels en moins.

Bénéfique sur le critère de la qualité de l’air, le GNC l’est également au regard du réchauffement climatique puisqu’il dégage 15 % de moins de CO2 que le diesel.  Tous les véhicules GNC sont classés Crit’air 1.

Pour la planète, et pour continuer à pouvoir livrer vos clients partout en France, même dans les grandes améliorations, LTM Transport s’engage depuis des années dans cette transition écologique.
Aujourd’hui 80 véhicules GNC déjà en flotte et d’ici 2024,
100% de la flotte sera Crit’air 1.